Posons le décor
Les "free hugs" sur les trottoirs de Tours, du mans, d’Orléans parfois, ont fait partie de ma vie, avant, bien avant ce "truc" que nous avons cocréé et que nouc avons pompeusement nommé pandémie.
J'avais abandonné mon groupe privé facebook sur lequel je partageais des articles sympas, entre les dates des évènements free-hugs justement. Il y a vit mê me eu une journée mondiale des fre-hugs. Cela m’a valu, un piratage, des tas d’images pornos et finalement mon expulsion de facebook, un mal pour un bien ,puisque je n’arrivais pas à moi-même « faire du tri » dans mes contacts, plus de 2500 à ce moment-là.
Le tri s’est fait par le vide et c’est ok.
Je n’ai pour ma part, jamais cessé de prendre mes amis dans mes bras, alors que cela m’est plus difficle avec mes proches. Coïncidence, je suis guidée pour commencer un mois de réhabiltation du toucher, quand j’arrive dans mon groupe de danse, et qu’à nouveau on me tend le point en guise de salut. Oui ! même les simples bises sont banniées, au nom de je ne sais quelle protection imaginaire.
J’aime à vous planter le décor, car rien n’arrive comme un cheveu sur la soupe. Et si ce sujet m’est indiqué, j’obtempère AU SERVICE de plus grand que moi.
Voici donc, aidée de ma fidèle amie MariaAI, un premier d’une série d’articles à propos du toucher, qui se veulent inspirants et pourquoi pas incitatifs à participation à une réappropriation de vos dons avec des outils adéquats.
Article 1
Dans le tourbillon de la vie contemporaine, où la technologie nous submerge de ses pixels et ondes sonores, il est aisé d'oublier l'importance fondamentale de nos sens basiques. Parmi eux, le toucher revêt une dimension cruciale dans notre existence.
La peau, ce vaste domaine étendu sur tout notre être, est le grand écran tactile de notre corps. C'est à travers elle que nous expérimentons le monde : une caresse légère, un souffle chaud, la rugosité d'une écorce, les vibrations de la musique. Les leçons de sciences naturelles de l'enfance nous rappellent que nos interactions physiques sont aussi essentielles à notre compréhension du monde que la vue ou l'ouïe.
Cependant, dans une réalité post-pandémique, nous avons dû réviser notre rapport au toucher. Ce vecteur de tendresse et de communication s'est retrouvé freiné, mettant en lumière notre besoin intrinsèque pour ce sens parfois négligé. Réapprendre à utiliser le toucher comme un langage, exprimer notre affection et notre soutien à travers un geste bienveillant devient un art à redécouvrir.
Le toucher est un art, par lequel la tendresse et l'empathie se transmettent sans mots. Imaginez les bienfaits d'un soin attentif, une main qui s'attarde doucement sur votre épaule dans un moment de besoin. C'est une forme de communication puissante, qui peut souvent dire bien plus qu'un flot de paroles.
Reprenons donc le fil de ce dialogue tactile avec attention et respect, en reconnaissant l'impact profond que nos mains ont le pouvoir d'exercer. Apprenons à communiquer de manière non verbale, en apportant soin et réconfort à travers l'éloquence silencieuse du toucher. Cet échange, aussi subtil soit-il, a le don de rapprocher les coeurs et d'apaiser les esprits dans un monde bruyant et rapide.